Et si Bruno Retailleau était un infiltré du Rassemblement National ?

Bruno Retailleau marine lepen et jordan bardela
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Et si on grattait sous le vernis impeccable de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et figure montante des Républicains, pour y trouver autre chose qu’un simple héritier de la droite classique ?
Imaginons un instant : et si ce Vendéen au discours musclé, ce stratège aux airs de premier flic de France, était en réalité un cheval de Troie du Rassemblement National, tapi dans l’ombre pour brouiller les lignes et aspirer l’électorat RN sans en porter l’étiquette ?

Ça sent le complot à plein nez, et pourtant, les indices s’empilent comme des dossiers mal rangés sur un bureau de Beauvau.

Un discours qui flirte avec l’extrême

D’abord, il y a les mots. Retailleau ne parle pas, il cogne.

Immigration, insécurité, « ensauvagement » – son lexique pourrait être un copié-collé des réunions de campagne de Marine Le Pen.
Quand il dégaine des formules comme « société multiculturelle, société multiraciste » ou qu’il appelle à un référendum pour « redonner la parole aux Français » sur l’immigration, on jurerait entendre Jordan Bardella en costard plus chic.

Ce n’est plus une passerelle entre LR et RN, c’est une autoroute à six voies.
Hasard ou calcul ?
Le RN, lui, ne s’y trompe pas : ils le fustigent en public, l’appellent « faux dur », mais en privé, certains doivent ricaner en se disant qu’il fait le job à leur place.

Une stratégie trop bien huilée

Et puis, il y a la méthode. Retailleau, c’est le Sarkozy de 2007 en version 2.0 : un ministre de l’Intérieur qui joue les durs, squatte les plateaux télé et siphonne les thèmes chers à l’extrême droite tout en restant dans le giron républicain.
Sa candidature à la présidence de LR ? Un coup de poker pour prendre les rênes d’un parti en miettes et le remodeler à son image – ou à celle d’un RN light.

Les militants LR, eux, boivent du petit-lait, rêvant déjà de 2027. Mais qui tire vraiment les ficelles ?
Un type aussi malin ne joue pas solo : son ascension fulgurante, son aura grandissante, ça pue la manœuvre orchestrée.

Le RN en embuscade

Le Rassemblement National, parlons-en. Ils grognent, ils critiquent, mais ils doivent jubiler.
Retailleau leur pave le terrain : il normalise leurs idées, les rend fréquentables sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Sébastien Chenu qui le traite d’« homme des accommodements » ? Un écran de fumée.
Si Retailleau est un infiltré, il est leur meilleur agent double : il désamorce leur radicalité en la diluant dans un discours LR, tout en volant leurs électeurs.
Malin, non ? Le RN n’a plus qu’à attendre que la droite implose pour ramasser les morceaux.

Et si c’était vrai ?

Alors, paranoïa ou réalité ?
Peut-être que Retailleau n’est qu’un opportuniste brillant, un pur produit de la droite qui surfe sur la vague populiste.
Mais peut-être aussi qu’il est plus que ça : un pion dans un échiquier plus vaste, une taupe qui fait tomber les masques sans qu’on s’en rende compte.

Si c’est le cas, la France politique est en train de se faire rouler dans la farine, et le RN rigole déjà dans sa barbe.

Ouvrez les yeux : derrière le costard bien taillé, il y a peut-être un logo à la flamme qui clignote en néon.

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